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General Electric accepte une pénalité de 50 000 euros par emploi non créé

Arnaud Montebourg a confirmé que le géant américain serait sanctionné en cas de non-respect de l'accord prévoyant un millier de créations d'emploi. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le ministre de l'Economie,  Arnaud Montebourg, dans les locaux du ministère, à Paris, le 20 juin 2014. (ERIC PIERMONT / AFP)

Le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, a confirmé lundi 23 juin que l'accord entre l'Etat, Alstom et General Electric prévoit une pénalité de 50 000 euros pour chaque emploi non créé sur les 1 000 promis par le géant américain. "General Electric a proposé la création de 1 000 emplois en trois ans. Nous avons demandé des engagements, avec des pénalités financières", a expliqué le ministre, interrogé par RMC.

"Pour la première fois, une entreprise mondiale accepte de prendre des engagements avec des pénalités s'ils ne sont pas tenus. C'est un précédent, cela pourrait devenir un exemple à suivre", s'est félicité Arnaud Montebourg.

Pas de recours à la loi

Le ministre de l'Economie a cependant repoussé l'idée d'avoir recours à la loi pour imposer à l'avenir de telles garanties, estimant que "cela doit se faire dans le respect mutuel, dans des négociations". Il a voulu ainsi rassurer : "Nous sommes forcément contents que de grandes entreprises viennent investir en France."

"Il est important que nos intérêts humains, sociaux et industriels soient préservés. Il en va de notre souveraineté. Nous avons demandé à General Electric de laisser en France ce qui nous permet de garder notre indépendance énergétique", a-t-il également déclaré.

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