General Electric : promesses tenues ?
Les dirigeants du géant de l'énergie américain étaient reçus ce 16 octobre à Bercy, après l'annonce de leur plan social sur le site de Grenoble.
Bras de fer ce soir, 16 octobre, entre la direction de General Electric et Bercy. Le géant américain s'était engagé à créer 1 000 emplois en trois ans en France. Promesse faite au moment du rachat de la branche Energie d'Alstom. Mais General Electric va supprimer 345 postes sur le site de Grenoble (Isère). Les salariés sont désabusés.
50 000 euros de pénalité
La direction est menacée de 50 000 euros de pénalité par emploi non créé. Pour les syndicats, cette sanction ne changera pas la donne. "Pour eux, il n'y a aucun danger de ne pas créer ces emplois", estime Nadine Boux, déléguée CFE-CGC. La direction, elle, justifie la suppression des 345 postes de Grenoble par la chute du chiffre d'affaires de l'activité hydroélectricité. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, affirme lui que General Electric devra tenir cet engagement.
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