Automobile : Renault prépare l'après Carlos Ghosn
Le PDG de l'alliance Renault-Nissan a été arrêté au Japon lundi 19 novembre et placé en garde à vue.
Mardi 20 novembre au matin, à Flins-sur-Seine (Yvelines), les salariés de Renault refusent d'aborder l'affaire Carlos Ghosn, écoeurés. Quelques-uns acceptent de parler de leur colère, eux à qui on a demandé de faire des efforts. À Yokohama (Japon), au siège de Nissan, les salariés sont tout aussi stupéfaits. Carlos Ghosn est accusé d'avoir fraudé le fisc nippon pour 38 millions d'euros. Ces révélations ont provoqué une véritable onde de choc au Japon où les télévisions font le siège de son appartement et en France.
Préserver l'alliance
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a reçu mardi 20 novembre au matin l'administrateur de l'État chez Renault pour évoquer la mise en place d'un intérim à la tête de l'entreprise. "Il est, de fait, plus en état de diriger le groupe", a-t-il déclaré. Il a également précisé que la situation fiscale de Carlos Ghosn en France était claire. Le conseil d'administration de Renault devrait se tenir dans la soirée. Il s'agit également pour le gouvernement de préserver l'alliance avec Nissan alors que les Micra Nissan représentent une grosse partie de la production de l'usine de Flins-sur-Seine.
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