Renault : qui assurera l'intérim ?
Carlos Ghosn a été arrêté au Japon lundi 19 novembre. En direct du siège de Renault à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Luc Bazizin fait le point.
Carlos Ghosn, le PDG de Renault, a été arrêté au Japon lundi 19 novembre, mais la situation est encore floue pour l'entreprise. "À situation d'urgence, réaction d'urgence également. Le ministre de l'Économie a rencontré ce matin [mardi 20 novembre] les administrateurs et les représentants de l'État de Renault pour discuter de l'intérim à la tête de l'entreprise", rapporte Luc Bazizin en direct du siège du constructeur automobile à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). "L'État français est le premier actionnaire de Renault à hauteur de 15% et veille donc à sa stabilité ", rappelle le journaliste.
Une réunion exceptionnelle
Mardi 20 novembre au soir, le conseil d'administration de Renault se réunira pour "discuter plus en détail de ce remplacement temporaire de Carlos Ghosn. Un nom est évoqué, celui de Thierry Bolloré, l'autre homme fort de Renault. Il est actuellement directeur général de Renault et avait déjà en charge toute la partie opérationnelle". Le but de la réunion n'est pas de désigner un successeur à Carlos Ghosn, mais d'assurer l'intérim, pendant que ce dernier "se défend ou au moins démêle ses affaires avec le fisc japonais et la marque Nissan".
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