Transports : plusieurs dispositifs d'aides pour l'achat d'un vélo existent
En France, de plus en plus de communes tentent de favoriser les déplacements à vélo, créant des aménagements spécifiques. Toutefois, troquer la voiture ou les transports en commun pour le deux-roues demande un effort financier. Alors, de la commune à l'État, plusieurs aides existent.
Dans la transition vers le vélo, classique ou électrique, c'est le principal frein : le prix d'achat. En moyenne, les vélos électriques coûtent 1400€. Un budget important pour les foyers et qui n'incite pas forcément à passer à l'achat. Alors, plusieurs aides financières ont été mises en place, comme l'explique notre journaliste, Florence Griffond. À Paris, les habitants sont aidés par la municipalité à hauteur de 33% du prix du vélo, dans la limite de 400€. Toulon (Var) et Marseille (Bouches-du-Rhône) proposent de prendre en charge 25% du ticket. D'autres aides existent par ailleurs à Poitiers (Vienne), Nice (Alpes-Maritimes), ou encore auprès de certains départements comme le Gard, la Savoie ou le Morbihan.
Un remboursement de frais kilométriques par les employeurs ?
L'État met lui aussi la main à la poche. Mais pas trop non plus. Pour obtenir une subvention étatique, il ne faut pas être imposable, habiter une commune... qui propose déjà une aide et que ces deux aides cumulées (État et commune) ne dépassent pas 200€. Les employeurs sont également invités à participer à l'incitation au vélo. Une indemnité kilométrique, à hauteur de 25 centimes par kilomètre, dans la limite de 400€ par an, peut-être proposée. La rendre obligatoire sera un des enjeux de la Loi d'orientation des mobilités (LOM), qui sera débattue à l'Assemblée nationale dès lundi 3 juin.
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