Travail dominical : quelles compensations ?
La Fnac fait partie de ces entreprises qui ouvriront désormais sept jours sur sept grâce à la loi Macron. Un travail basé sur le volontariat avec des salaires majorés. Mais les salariés sont-ils toujours gagnants ?
Ouvrir sept jours sur sept toute l'année, c'est une révolution dans neuf magasins Fnac ce dimanche 26 mars, après quinze mois de négociations avec les syndicats. À Paris, les premiers clients dominicaux sont ravis de leurs achats. Pour trouver un accord, l'enseigne a mis d'importantes compensations sur la table : salaire doublé voire triplé douze dimanches dans l'année, volontariat garanti, et pour chaque dimanche travaillé 100 euros de frais de garde d'enfant.
Une forte attente des salariés
Selon les syndicats signataires, il y avait une forte attente des salariés. "Aujourd'hui à la Fnac, sur le premier dimanche, on voit que sur Paris il y a plus d'un salarié sur deux qui est volontaire pour venir travailler le dimanche. Donc on voit qu'il y a un engouement quand même", explique Willy Agasse, délégué CFTC. Dans la grande distribution, plusieurs enseignes ouvrent aussi le dimanche.
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