Valls fixe plusieurs conditions au rachat de Bouygues Telecom par Numericable-SFR, dont le maintien de l'emploi
Le Premier ministre prévient que "toute opération qui ne répondrait pas à ces enjeux majeurs ne peut pas avoir le soutien du gouvernement".
Le Premier ministre s'invite dans le dossier Bouygues Telecom. Manuel Valls a fixé lundi 22 juin cinq conditions à l'offre de rachat de l'opérateur par Numericable-SFR : l'emploi, l'investissement, la vente des fréquences, l'innovation et la qualité de service. "Toute opération qui ne répondrait pas à ces enjeux majeurs ne peut pas avoir le soutien du gouvernement", a-t-il affirmé.
Le groupe Numericable-SFR, propriété du Franco-Israélien Patrick Drahi, magnat des télécoms et des médias français, a formulé une offre de rachat de Bouygues Telecom pour "un peu plus de dix milliards d'euros", rapportait le Journal du Dimanche.
Le Premier ministre ne veut pas de "casse sociale"
"Nos priorités pour le secteur des télécoms sont claires : c'est l'emploi, qui doit être préservé et développé ; l'investissement (...) parce qu'il faut couvrir tout le territoire avec le déploiement de la fibre, la 3G sur tout le territoire d'ici la fin 2016 ; la vente des fréquences pour développer la 4G ; l'innovation parce qu'il faut investir dans l'avenir et évidemment la qualité de service pour le consommateur", a énuméré le chef du gouvernement.
"Tous les opérateurs télécoms doivent répondre à ces enjeux", a prévenu Manuel Valls, ajoutant que le gouvernement "sera très attentif à ce qu'il n'y ait pas de casse sociale".
Cette offre doit être examinée "en début de semaine" lors d'un conseil d'administration du groupe Bouygues. En rachetant Bouygues Telecom, SFR deviendrait le premier opérateur mobile français avec la moitié du marché et le deuxième pour l'accès à internet derrière Orange.
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