Whirlpool : deux offres de reprises sur la table
À Amiens (Somme), malgré d'importantes aides publiques, le carnet de commandes de Whirlpool ne s'est jamais rempli. Deux offres de reprise sont sur la table. Le tribunal de commerce se prononcera demain.
Il ne sont plus qu'une poignée à manifester jeudi 25 juillet. Licenciés de Whirpool, ils avaient cru aux promesses de leurs repreneurs : Nicolas Decayeux. "Qu'est ce qu'il a fait des 10 millions d'euros qu'il a perçus. De Whirpool mais également, l'État, et même Amiens Métropole", lance, très mécontent, Emmanuel Schroeven, salarié WN.
Une bataille de l'image
Avant d'être une question d'argent, Whirlpool est d'abord une bataille de l'image. Au cœur de la campagne, les 280 salariés attirent l'œil des candidats, des médias et très rapidement d'un repreneur providentiel : Nicolas Decayeux, président du Medef dans la Somme, un industriel aux grandes ambitions : "Devenir ne serait-ce qu'un petit fabricant automobile, c'est une belle réalisation", espérait-il en janvier 2018 sur le plateau de France 3 Picardie. Le président Macron viendra même saluer cette reprise et l'État mettra 4 millions d'euros dans le projet en plus des 7 versés par Whirlpool.
Vendredi 26 juillet, le tribunal de commerce se prononcera concernant les deux offres de reprise actuellement sur la table.
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