Whirlpool : la saga d'un échec industriel
Les salariés de l'usine WN, ex-Whirlpool, seront fixés sur leur sort mardi 30 juillet. 110 postes devraient être supprimés.
WN devait être le sauveur des ex-Whirlpool. Mais ce repreneur, choisi par le tribunal pour relancer l'usine, est déjà en faillite un an plus tard. "On est dégoûtés", clame un salarié. Nicolas Decayeux, à la tête de WN, devait relancer l'usine avec une production de casiers de livraison réfrigérée. Une reprise avec 160 salariés. Ce plan était-il trop ambitieux ? Oui, selon le repreneur lui-même, qui estime avoir été poussé par l'État.
Pas assez de commandes
Pour se lancer, le repreneur a reçu 7,4 millions d'euros de Whirlpool et 2,5 millions d'euros de la part de l'État, soit 9,9 millions d'euros, sans compter les prêts bancaires. Selon Bercy, 98,5% de l'argent a été utilisé de manière justifiée. Le reste, soit 179 000 euros, a été utilisé pour payer un logement, des voitures ou une loge dans un club de football. Des dépenses regrettables selon le gouvernement. Car, dans le même temps, les commandes n'ont jamais décollé.
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