Estrosi va se battre et veut créer des emplois
Le ministre de l'Industrie a promis de tout mettre en oeuvre pour créer 400 emplois à Châtellerault (Vienne)Le ministre de l'Industrie a promis de tout mettre en oeuvre pour créer 400 emplois à Châtellerault (Vienne)
Pas sûr que les déclarations de M. Estrosi dans le Journal du Dimanche dopent le moral des licenciés de New Fabris.
Le ministre a pourtant assuré que les ex-salariés "auront tous les atouts en main pour envisager au mieux l'avenir" à commencer par la venue de six personnes de Pôle Emploi dès la semaine prochaine. Il n'y a plus qu'à passer aux actes.
Vendredi, les 366 employés du sous-traitant automobile New Fabris ont mis fin à un conflit d'un mois en acceptant une prime de 12.000 euros et non 50.000 euros comme ils le demandaient initialement. S'ajoutent à cela près de 20.000 euros d'indemnités et des contrats de transition professionnelle leur assurant 95% de leurs anciens salaires pendant un an.
"Je vais tout mettre en oeuvre pour contribuer à y créer 400 emplois dans les six à huit mois", déclare Christian Estrosi dans cette même interview, promettant de se rendre sur place à la rentrée pour évoquer la situation avec les salariés licenciés.
S'agissant de Molex, qui envisage une délocalisation en Slovaquie, "la crise est peut-être un prétexte pour les dirigeants américains", dit Christian Estrosi. "Je vais tout faire pour qu'ils acceptent de céder l'activité à l'un des deux repreneurs déjà en lice", ajoute-t-il, précisant qu'il rencontrera les dirigeants de l'équipementier automobile le 25 août.
Pour les quatre sites Sanofi menacés de fermeture, "je vais me battre", dit le ministre de l'Industrie. "J'ai déjà obtenu du P-DG de Sanofi France que le site de Porcheville (Yvelines), sur lequel pesaient les plus gros risques, ne fermera pas. Il restera à Sanofi ou sera cédé à un repreneur qui s'engagera à ne pas licencier", ajoute-t-il. "Quant aux trois autres sites, j'y travaille et j'ai très bon espoir."
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