Face à la colère des taxis, Uber tente l’apaisement
Quand s’annonce la tempête, l’occasion presse parfois le larron : alors que la journée nationale d’action des taxis contre les "dérives des VTC", prévue le 26 janvier prochain, s’annonce particulièrement suivie, Uber France semble avoir tenté de jouer la carte de l’apaisement.
Un chauffeur de taxi peut aussi être VTC
Profitant de ce qu’une décision du Conseil constitutionnel a estimé qu'un chauffeur de taxi pouvait aussi être conducteur de voiture de transport avec chauffeur, Thibaud Simphal, le directeur d’Uber France a annoncé ouvrir sa plate-forme de VTC aux chauffeurs de taxis. Une façon de tendre la main vers les chauffeurs de taxis, qui mettent en cause les "dérives" sur le terrain des VTC - maraude électronique, occupation de la voie publique, racolage et une utilisation détournée des véhicules LOTI (transport collectif de deux à 10 personnes).
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Uber encourage ses concurrents à s’aligner sur sa proposition
"On va regarder comment on va le faire, mais on veut permettre aux taxis d'utiliser la plate-forme Uber, on encourage toutes les plateformes qui existent, pas seulement Ubert mais nos concurrents, Chauffeur-Privé, SnapCar, etc., à faire la même chose ", a développé Thibaud Simphal, qui s'exprimait à l'occasion de la conférence "Maddy Keynote" réunissant notamment des dirigeants de start-ups. "Il s'agirait , a-t-il précisé, de permettre aux taxis d'être réservés sur une plate-forme de VTC, en tant que VTC, en conduisant une voiture qui ne serait pas un taxi ".
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