"Panama papers" : que va-t-il se passer pour les fraudeurs ?
Après les révélations du scandale "Panama papers", que va-t-il se passer ? France 3 tente de répondre à la question.
Le siège de l'UEFA a été perquisitionné ce mercredi 6 avril par la police suisse. Il s'agit de l'une des nouvelles conséquences des révélations du scandale "Panama papers". En France, Le Monde a dévoilé mercredi une série de noms d'entreprises, dont celle créée par Dominique Strauss-Kahn. Le gouvernement dit vouloir récupérer cette liste de 1 500 noms.
La fraude reste possible
Dans les couloirs de l'Assemblée, l'affaire continue d'alimenter les débats. 1 500 noms à retrouver, le gouvernement affirme ne pas partir de zéro. Le Panama, comme les journalistes à l'origine de l'enquête refusent de communiquer ces noms. "L'État a trois moyens pour récupérer les informations. D'une part demander aux banques, d'autre part demander à d'autres administrations fiscales. On sait que le Royaume-Uni, que le Canada, que l'Allemagne disposent d'informations. Et puis enfin, utiliser ses propres fichiers", explique Christian Chavagneux, éditorialiste à Alternatives Economiques.
Bercy doit lutter conte les fraudes fiscales avec 10% des postes supprimés ces dernières années. Aujourd'hui encore, faire de l'évasion fiscale dans d'autres pays restés plus discrets que le Panama, et trouver de nouveaux montages financiers reste possible pour les fraudeurs
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