Grève des urgences : Agnès Buzyn chahutée à La Rochelle
La visite de la ministre de la Santé aux urgences de La Rochelle (Charente-Maritime), vendredi 12 juillet, a été très mouvementée. Agnès Buzyn a finalement été exfiltrée.
Agnès Buzyn voulait rencontrer des personnels soignants grévistes, ils se sont fait entendre. Plus de 150 manifestants ont suivi la ministre dans les couloirs de l'hôpital de La Rochelle (Charente-Maritime) pour dénoncer le manque de lits, de personnel ou de moyens. Un tiers des services d'urgence sont toujours en grève, samedi 13 juillet, mais soumis à un service minimum. Les urgentistes continuent de travailler. "On est en colère, mais on est là pour soigner. Et voilà, on est révoltés de ce système de soin qui ne va plus", indique Cécile Valier-Brasier, agent des services hospitaliers du CHU de La Rochelle.
Pour les syndicats, les réformes sont insuffisantes
Débutée en mars, la grève s'est propagée face aux violences dont sont victimes les soignants. Pendant deux heures, Agnès Buzyn a donc écouté et défendu ses réformes : une prime de risques mensuelle de 100 € nets pour tous les urgentistes et une prime de coopération de 100 € bruts pour les infirmiers qui accepteraient d'étendre leurs compétences. Pour les syndicats, le compte n'y est pas.
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