Hôpitaux : 220 services d'urgences toujours en grève
Le mouvement de grogne dans les hôpitaux ne faiblit pas. Les 70 millions d'euros débloqués en juin par le gouvernement ne suffisent pas à apaiser les tensions.
En vacances à Fontainebleau, en Seine-et-Marne, un couple du Sud-Ouest s'est retrouvé aux urgences. Mais une chose a étonné ces habitués des hôpitaux bordelais. "Il n'y a personne en grève, alors que chez nous il y a des panneaux partout : 'manque de personnel', 'sous-payé'", témoigne Marie-Hélène Duprat, une touriste venue du bassin d'Arcachon. Globalement à Fontainebleau, la situation n'est pas aussi tendue que dans les grands hôpitaux de France.
"On les soutient"
"On n’a pas les mêmes difficultés, mais bien sûr qu'on les soutient. Tout à fait", précise une infirmière. La question de l'entrée dans le mouvement se pose quand même régulièrement selon un médecin de Fontainebleau. Il a vu l'activité aux urgences augmenter au fil des années. "Je suis arrivé aux urgences en 1999, donc ça fait vingt ans. Il y avait environ 30 à 40 passages par jour. Là actuellement, on est à 80 passages par jour", témoigne le docteur Christophe Fossay, urgentiste du centre hospitalier Sud Seine-et-Marne.
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