Hôpitaux publics : les raisons de la contestation
Les personnels des hôpitaux publics sont dans la rue jeudi 14 novembre pour réclamer plus de moyens. Le gouvernement a promis un nouveau plan, sans préciser les dates de son application.
Le mouvement de contestation dans les hôpitaux dure depuis huit mois. Ce sont les services d’urgence qui se sont mis les premiers en grève. Actuellement, près de 300 services d’urgence dans toute la France sont partiellement en grève. "Ce mouvement s’est étendu à l’hôpital public tout entier", indique la journaliste Alix Dauge. "Le personnel dénonce les conditions de travail des soignants et demande une revalorisation des salaires, notamment le salaire des infirmiers", qui sont moins bien payés que dans les autres pays de l’OCDE.
Plus de 4 000 lits supprimés
L’autre inquiétude porte sur les moyens : 4 172 lits ont été supprimés dans les hôpitaux en 2018 selon le ministère de la Santé. Par ailleurs, la dette des hôpitaux a triplé en dix ans, pour atteindre 30 milliards d’euros. Selon la Cour des comptes, des centaines d’hôpitaux ont un endettement excessif ce qui représente un hôpital sur trois.
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