Urgences : la mobilisation ne faiblit pas malgré les propositions
La première journée d'action nationale des services d’urgences a eu lieu jeudi 6 juin à Paris, après trois mois de mouvement. La ministre de la Santé a fait une série d'annonces qui ne convainc pas.
Face à la mobilisation qui ne faiblit pas, la ministre de la Santé a fini par se rendre, jeudi 6 juin, au congrès des urgences qui se tenait au même moment que la première journée d’action nationale. "Je suis venue rassurer l'ensemble des personnels des services d'urgence sur le fait que j'entendais à la fois leur détresse et leur découragement, voire leur colère", a déclaré Agnès Buzyn. La ministre de la Santé a fait trois annonces : des financements en cas de situations exceptionnelles, la généralisation d'une prime de risque de 100 euros bruts par mois et la création d'une prime de coopération.
"Une série de mesures insuffisantes"
Les manifestants qui ont défilé à Paris ne sont pas convaincus par ces mesures. D'ailleurs, le mouvement se renforce : de 70 services paralysés en début de semaine, on comptait jeudi soir 83 services d'urgence mobilisés. Une nouvelle journée d'action est programmée lundi 10 juin.
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