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Grève dans la fonction publique : "Il faut être très attentif à ce que nous disent les Français"

Olivier Véran, député LREM de l’Isère et rapporteur général de la commission des affaires sociales, invité mardi 22 mai sur franceinfo, assure qu'une majorité une majorité de Français souhaitent que le gouvernement poursuive les réformes.

Article rédigé par franceinfo
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Olivier Véran, député LREM de l’Isère et rapporteur général de la commission des affaires sociales. (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP)

"Il faut être très attentif à ce que nous disent les Français qui sont dans la rue aujourd'hui", a déclaré Olivier Véran, député LREM de l’Isère et rapporteur général de la commission des affaires sociales mardi 22 mai sur franceinfo. Les fonctionnaires se mobilisent pour la troisième fois en un an pour défendre leur statut et s'opposer à la réforme de la fonction publique par le gouvernement, à l'appel de l'ensemble des syndicats.

"Nous ne toucherons pas au statut de la fonction publique"

"Moi j'entends trois types de message : ne cassez pas le statut de la fonction publique (...) Nous ne toucherons pas au statut de la fonction publique. Deuxième niveau de revendication, c'est sur les salaires. Il ne faut pas traiter tous les salariés de la fonction publique de la même façon. Si on prend les infirmières en France, on sait qu'elles sont les moins bien payées de l'UE et même de l'ensemble des pays de l'OCDE", a-il expliqué.

Pas de "colère" mais une "inquiétude sociale"

"Ensuite, il y a une revendication sur le nombre, les fameux 120 000 postes. Ce ne sont pas 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires pour dire qu'on a supprimé 120 000, c'est les conséquences de la modernisation de la fonction publique notamment la numérisation de certaines administrations territoriales, qui devrait conduire à ne pas remplacer un certain nombre de postes, tout ne touchant pas à la question hospitalière", a-t-il poursuivi. Le député ne voit pas dans cette mobilisation de la "colère sociale" mais "une inquiétude sociale".

Et selon lui, "ce n'est pas franchement la même chose". "Cela ne m'inquiète pas parce que c'est le fonctionnement démocratique de notre pays. Les gens ont le droit de s'exprimer. Vous avez une majorité de Français qui souhaitent que le gouvernement poursuive les réformes", a-t-il assuré.

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