Cet article date de plus de neuf ans.

Face à la grève des généralistes, Touraine se dit prête à discuter du tiers payant "à la rentrée"

Les principaux syndicats de médecins généralistes appellent à la grève pour protester notamment contre la généralisation de la dispense d'avance de frais lors des consultations.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, à la sortie du Conseil des ministres à l'Elysée, à Paris, le 22 décembre 2014. (AURÉLIEN MORISSARD / CITIZENSIDE / AFP)

Pour la ministre de la Santé, pas question d'entamer des négociations durant les fêtes de fin d'année. A la veille d'une grève des généralistes, Marisol Touraine rappelle, lundi 22 décembre, qu'elle est "prête à discuter" du tiers payant avec les médecins libéraux "à la rentrée" mais "pas maintenant".

> Grève des médecins : comment faire si je suis malade pendant les fêtes ?

L'appel à la grève lancé jusqu'au 31 décembre

Les médecins généralistes sont appelés par leurs principaux syndicats à fermer leur cabinet et à faire la grève des gardes à partir de mardi et jusqu'au 31. Les spécialistes sont également appelés à se joindre au mouvement à partir de mercredi.

Dans leur ligne de mire se trouvent certains points du projet de loi santé, notamment la généralisation, d'ici à 2017, du tiers payant, qui dispense les patients d'avancer les frais lors des consultations. Les praticiens craignent les retards de paiements qu'entraînerait selon eux ce dispositif, qualifié d'"usine à gaz".

"Le tiers payant, c'est le socle de la loi santé"

"Pour moi, le tiers payant, c'est le socle de cette loi, répond la ministre de la Santé. Je suis prête à discuter sur les modalités de mise en œuvre pour garantir, bien sûr, que les paiements interviendront rapidement et simplement."

Marisol Touraine fait également face à la fronde des urgentistes, appelés à une grève illimitée lundi par l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), pour réclamer la limitation de leur temps de travail. Mais en fin d'après-midi, la ministre se disait "confiante", espérant obtenir rapidement un accord.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.