Grève des médecins libéraux : les orientations du gouvernement pourraient peser sur des vocations
Pour ce médecin généraliste, à Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise), la coupe est presque pleine. Bijane Croudji suit 1 700 patients et travaille plus de 50 heures par semaine. Alors la proposition de revalorisation de la consultation de base ne passe pas. Un euro 50 de plus, une provocation selon lui, alors que les consultations demandent de plus en plus de temps. Pour les patients, la revendication est justifiée.
Un coup porté à la bonne prise en charge du patient
Autre sujet de mécontentement, le projet d’accès direct à certains paramédicaux, comme des kinésithérapeutes, orthophonistes ou infirmiers de pratiques avancées, sans voir le médecin. Ici, on travaille déjà avec une infirmière aux compétences élargies, mais sous la houlette du généraliste. Se passer du médecin, c'est pour Bijane Croudji un coup porté à la bonne prise en charge des patients. Mardi 14 février dans l’après-midi, les cinq médecins de la maison de santé vont battre le pavé aux côtés de leurs jeunes collègues. Selon eux, les orientations du gouvernement pourraient peser sur des vocations déjà à la peine.
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