Les médecins généralistes se joignent à la grève
Samedi 14 décembre, de nombreux cabinets de médecins se sont retrouvés clos. Cela pourrait se reproduire chaque samedi. Le syndicat majoritaire entend dénoncer les conditions de travail à l'approche d'une reforme qui entre en vigueur début 2020.
Un panneau tel un signal d'alarme. Sur la porte de ce médecin généraliste, le 14 décembre, on peut lire : "Samedi noir de la médecine générale, aujourd'hui l'État refuse de répondre à nos propositions". En solidarité avec le syndicat MG France, le médecin a décidé d'afficher son soutien au syndicat, mais il assure quand même sa permanence. Il est en effet toujours compliqué de trouver un médecin ouvert le samedi, notamment à cause du tarif de la consultation à 25 euros, au lieu des 50 euros accordés aux heures de garde à ce qu'on appelle "la permanence des soins".
Le problème des urgences
"Il y a de plus en plus de cabinets qui ferment le samedi matin. Si on ne fait rien, les gens seront vraiment dans des situations très compliquées", avance le docteur Pascal Duraud, comité directeur MG France. Ceux qui ne trouvent pas de médecin vont aux urgences. Pour les désengorger, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a prévu un plan de sauvetage, mais il ne prévoit pas d'élargir aux samedis matin et aux soirs à 18h le tarif des horaires de garde. Au grand dam des généralistes. Ils demandent de bâtir un système de garde efficace.
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