Après le rejet de l'accord salarial par l'intersyndicale, Jean-Marc Janaillac a décidé de consulter les salariés d'Air France par le biais d'un référendum. En cas de rejet, il se dit prêt à démissionner.
Le patron d'Air France est prêt à tout pour sortir du conflit social, même à perdre son poste. Jean-Marc Janaillac va soumettre au vote des salariés les propositions sur les hausses de rémunérations que les syndicats refusent de signer. S'il perd le référendum, il démissionnera. "Si le résultat est négatif, je ne vois pas comment je pourrais rester à la tête de l'entreprise", a-t-il déclaré.
Les syndicats ont le sentiment d'être court-circuités
Le vote électronique se tiendra à partir de jeudi prochain et pendant 10 jours. Il porte sur les hausses de salaire proposées par la direction. 2% cette année et 5% sur les trois suivantes. Les syndicats, qui réclament des hausses beaucoup plus importantes, ont le sentiment d'être court-circuités. La grève a déjà coûté 220 millions d'euros, selon la direction. Parallèlement au référendum, les négociations continuent avec les pilotes pour tenter de sortir du conflit.
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