Grève des transports : les artisans et les livreurs, galériens de la route
Mercredi 18 décembre, c'est en Île-de-France que les difficultés ont été les plus importantes sur les routes. Plus de 400 km de bouchons ont été enregistrés, de quoi agacer les coursiers ou les artisans contraints de se déplacer.
Depuis le 5 décembre, et le début de la grève, les journées d'Emmanuel Benisty, artisan, sont à rallonge. Mercredi 18 décembre, il doit se rendre à Paris depuis la grande banlieue et son GPS affiche déjà 20 minutes de retard. "Toutes les dix minutes, un quart d'heure, il affiche 5 minutes en plus", précise l'artisan. À cause du temps perdu dans les embouteillages, il a du mal à honorer l'ensemble de ses rendez-vous.
"On peut prendre moins de colis"
Les artisans ne sont pas les seuls à risquer de perdre des clients. Mathis est livreur et vient de récupérer un colis dans le centre de Paris. Il doit aller le livrer à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. En temps normal, il aurait eu besoin de 20 minutes. Mais mercredi 18 décembre, en raison de la densité de la circulation, il a opté pour une livraison à moto. Habituellement, il roule en camionnette. Résultat: il aura peu de retard en bout de course, mais a dû repenser toute son organisation. "On peut prendre moins de colis", ajoute-t-il. Quant à la plateforme de livraison, elle gère le retard des colis.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.