Grève SNCF pour la prime "JO" : le secrétaire adjoint de la CGT Cheminots insiste sur les "conditions de travail, pendant (…) et après" la compétition

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La grève de la SNCF du mardi 21 mai divise. Échange, sur le plateau du 11/13 info, entre Romain Pitelet, secrétaire adjoint de la CGT Cheminots, et Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation IFRAP.
Grève SNCF : au-delà de la prime, le secrétaire adjoint de la CGT Cheminots insiste sur la question "des conditions de travail, pendant (…) et après" la compétition La grève de la SNCF du mardi 21 mai divise. Échange, sur le plateau du 11/13 info, entre Romain Pitelet, secrétaire adjoint de la CGT Cheminots, et Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation IFRAP. (franceinfo)
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La grève de la SNCF du mardi 21 mai divise. Échange, sur le plateau du 11/13 info, entre Romain Pitelet, secrétaire adjoint de la CGT Cheminots, et Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation IFRAP.

La mobilisation du mardi 21 mai est "très, très forte", parce qu’il "y a énormément d’attentes", explique le secrétaire adjoint de la CGT Cheminots, Romain Pitelet. "Les collègues qui se mettent en grève aujourd’hui, ça veut dire qu’ils n’ont pas eu les réponses qu’ils attendaient depuis des mois, que ce soit au niveau national (…) et toutes les discussions qu’ils ont sollicitées au niveau local, pour essayer d’avoir des réponses sur leurs conditions de travail, sur leurs conditions d’exercice de leur métier", poursuit Romain Pitelet, qui précise que la grève du 21 mai "n’est pas pour réclamer uniquement la prime JO".

"Un des premiers éléments qui ressort des discussions avec les collègues, c’est leurs conditions de travail pendant la période des JO et après", rectifie Romain Pitelet.

Une "surenchère" de la part des syndicats ? 

Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation IFRAP, estime quant à elle que "beaucoup de choses" ont été négociées, dont "une prime de 50 euros par jour brut" et "un accord sur les retraites". "Et là, on a de nouveau une grève, alors que finalement quand on compare les niveaux de primes entre la SNCF, la RATP etc., quelqu’un qui travaillerait pendant toute la durée des JO à la SNCF s’en sort très bien par rapport à ses collègues des autres services publics", réplique Agnès Verdier-Molinié, qui dénonce une "surenchère".

Quant aux salariés prêts à faire grève durant les Jeux, la directrice de la Fondation IFRAP estime que leur décision serait "absolument déplorable pour l’image de la France".

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