Grève interprofessionnelle le 18 octobre : "On est à un moment où les possibilités s'ouvrent pour poser la question des salaires", analyse la FSU
Le secrétaire général de la FSU Benoît Teste estime que c'est le bon moment pour faire grève et estime qu'il faut construire un mouvement "sur la durée".
"On est à un moment où les possibilités s'ouvrent pour poser la question des salaires, pour contester les réquisitions qui sont une atteinte du droit de grève", a déclaré jeudi 13 octobre sur franceinfo Benoit Teste, secrétaire général de la FSU. La CGT, FO, Solidaires et FSU appellent à une journée de grève interprofessionnelle mardi 18 octobre.
"C'est un moment important. La grève des raffineries, avec des multinationales qui font des profits colossaux, permet de poser une question générale sur la répartition des richesses et des salaires, en particulier dans la fonction publique", avance-t-il.
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C'est le bon moment pour faire grève et mettre la pression, parce qu'il "y a des tergiversations, des hésitations parce qu'il y a une mobilisation qu'on sent poindre et qu'il s'agit de construire et d'amplifier". Cependant, Benoît Teste "ne pense pas que mardi 18 il y aura la grève qui va renverser la table, mais on pense qu'il faut construire ce mouvement sur la durée. Il y a également ce jour-là une grève, qui s'annonce très suivie, des lycées professionnels."
Les questions des salaires et des emplois low-cost "doivent se poser sous la forme d'un rapport de force." Pour la fonction publique, "il faut rouvrir les négociations. Cette période est idéale pour négocier." "On est en début de mandature et on ne veut pas revivre la mandature précédente. Il faut que le gouvernement écoute les organisations syndicales s'il ne veut pas qu'il y ait une explosion sociale", insiste Benoît Teste.
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