Nouvelle-Calédonie : un appel à la grève générale lancé dans l'industrie du nickel

Le syndicat majoritaire demande que les actionnaires participent au sauvetage des trois usines métallurgiques du territoire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une usine de nickel en Nouvelle-Calédonie, le 14 octobre 2021. (CLOTILDE RICHALET / HANS LUCAS / AFP)

Quel avenir pour les trois usines de raffinage de nickel de l'archipel au bord de la faillite ? Le Syndicat général des travailleurs de l'industrie de Nouvelle-Calédonie (SGTI-NC) appelle, samedi 20 janvier, à une grève générale le 25 janvier dans le secteur du nickel. Ce syndicat demande que les actionnaires participent au sauvetage des trois usines métallurgiques du territoire, alors que le secteur du nickel calédonien devrait obtenir le soutien financier de l'Etat.

"L'Etat va encore mettre de l'argent sur la table, et au final, ce sont les Calédoniens qui paieront, alors que les actionnaires font des bénéfices exorbitants", a déclaré en conférence de presse Glen Delathiere, délégué du SGTI-NC, majoritaire à la Société Le Nickel (SLN) et qui se présente comme le premier du secteur en Nouvelle-Calédonie. Plusieurs organisations de sous-traitants ont annoncé se joindre au mouvement, dont le but est de "dénoncer le pillage de nos richesses", a ajouté Glen Delathiere.

Lors d'une visite sur le territoire fin novembre, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait estimé les besoins immédiats en financement des trois usines de nickel de l'archipel (KNS, SLN et Prony ressources) à 1,5 milliard d'euros. Or, à l'automne, les actionnaires principaux de chaque industriel (Glencore pour KNS, Eramet pour SLN et la province Sud pour Prony ressources) avaient fait savoir qu'ils n'apporteraient plus de financements nouveaux à leurs sites industriels.

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