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Les routiers mettent en route de nouvelles actions contre des sites industriels

Alors que les négociations portant sur une hausse des salaires doivent reprendre jeudi, les syndicats prévoient des blocages dans des zones pétrolières et industrielles, mercredi. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des routiers bloquent la zone industrielle de l'aéroport Nantes-Atlantique, le 26 janvier 2015, près de Nantes (Loire-Atlantique).  (MAXPPP)

La reprise du dialogue, jeudi, avec le patronat n'y change rien : la CFDT Transport se lance, mercredi 28 janvier, dans une série d'actions avec, au menu, des blocages de zones pétrolières, de sites industriels et logistiques. Le syndicat majoritaire dans la profession avait annoncé la couleur vendredi dernier, prévenant qu'il ciblerait des "grands groupes de transport" dont les propriétaires sont adhérents des fédérations patronales (FNTR, TLF et Unostra).

Le retour à la table des négociations du patronat, prévu jeudi matin, sous l'impulsion du gouvernement et du secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies, n'a pas changé la donne du côté de la CFDT. Le coup d'envoi de ces actions devait être donné dès 2 heures du matin, avec le blocage de "l'ensemble de la zone pétrolière de Lyon (Rhône)" par "au moins 70 militants", selon Fabian Tosolini, porte-parole de la CFDT Transport.

Opérations de filtrage en Lorraine, Bretagne et Paca

Le dépôt pétrolier de La Rochelle (Charente-Maritime) est également dans le viseur du syndicat tout comme, en Normandie, la zone industrielle de la Poudrerie (Oissel), en banlieue de Rouen, et celle des Herbages à Lillebonne, près du Havre (Seine-Maritime).

En région parisienne, les militants ont ciblé l'entreprise Citaix, filiale du groupe de transport et de logistique Charles André, implantée à Nangis (Seine-et-Marne). D'autres blocages devraient se mettre en place  en Champagne-Ardennes, dans le Nord-Pas-de-Calais, en Bourgogne, dans les Pays de la Loire ou encore dans la région Centre.

Les syndicats exigent une augmentation de 5%

En plus de ces actions coups de poing, la CFDT a prévu des opérations de filtrage des poids lourds sur certains axes routiers (en Lorraine, Bretagne et Paca), accompagnées d'une distribution de tracts pour expliquer les raisons de leur colère.

Les syndicats exigent une augmentation de 5% pour les quelque 650 000 salariés du transport routier, en plus de l'instauration d'un 13e mois et de la suppression de la carence maladie. De leur côté, les chambres patronales proposent une revalorisation de 1% pour les cadres et de 2% pour les coefficients salariaux les plus bas (ceux des salariés les moins qualifiés) de la convention collective, actuellement sous le smic.

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