Hérault : un ex-pâtissier menacé de recouvrement pour seulement... 22 centimes d'euros
L'organisme qui gère ses prestations sociales se défend, indiquant assurer "une mission de service public".
Il est tombé des nues en ouvrant la lettre. Il faut dire que Jean-Louis Micalet, un ancien pâtissier de Frontignan (Hérault), est menacé d'une procédure de recouvrement par l'organisme qui gère ses prestations sociales pour la modique somme de 22 centimes d'euros ! L'histoire est racontée, samedi 30 août, par Midi Libre.
Le 20 août, Jean-Louis Micalet reçoit un courrier de relance du Régime social des indépendants (RSI) : ce dernier lui réclame le remboursement de la somme de 0,22 euro, "versée à tort".
Des sommes élevées, une fois multipliées, répond le RSI
Evoquant une première lettre réclamant ce remboursement, le RSI le menace : "Vous n'avez pas souhaité utiliser les voies de recours proposées dans ce courrier. Sans règlement de votre part, nous serions dans l'obligation d'engager une procédure de recouvrement".
"Je n'ai pas reçu ce premier courrier", assure l'ancien pâtissier. "Sinon, j'aurais payé... en échelonnant la dette", s'amuse-t-il, indiquant qu'il va désormais s'acquitter de son dû. "Bon, je sais que tout ça est automatisé mais que cela échappe à tout contrôle ! Envoyer ce courrier coûte plus cher que 0,22 euro !"
De son côté, le RSI, joint par le Midi Libre, explique assurer une "mission de service public". "On gère un système d'assurance-maladie pour le compte de la Sécurité sociale et on se doit de récupérer ces sommes payées à tort qui, multipliées par des millions d'assurés, peuvent être élevées", indique l'organisme.
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