En Vendée, des habitats temporaires pour les saisonniers qui n'arrivent pas à se loger
Face au peu d'offres de locations disponibles dans la commune de Chanverrie, la municipalité met en place des logements temporaires. Avec un taux de chômage maintenu à 4 %, ce dispositif propose une solution pour les salariés des entreprises locales, en difficultés pour trouver un pied-à-terre. #IOLS
Dans la commune de Chanverrie en Vendée, le taux de chômage est de seulement 4 % pour 5 700 habitants. Toutefois, pour les salariés travaillant sur place, les possibilités de se loger sont très restreintes : peu de maisons à la vente et aucune location. "Les gens arrivent pour trois mois, ils n'ont pas de quoi se loger, ou alors en camping mais c'est un peu compliqué pour eux, donc ces gens-là refusent l'emploi", témoigne David Jamin, pizzaïolo du coin. Pour faire évoluer cette situation, la municipalité a décidé de mettre en place des habitats flexibles et transitoires.
Le principe est simple : proposer des maisons temporaires, qui sont à louer pour un an renouvelable une fois seulement. 20 pavillons individuels de 62 m² en ossature bois qui seront implantés sur un terrain en cours d'aménagement. Un concept inédit auquel les salariés pourront accéder selon certains critères. "Il faut remplir les conditions de ressources et il faut être salarié en mobilité sur le département de la Vendée", détaille Sylvie Boiteller-Doublier, directrice clientèle et territoires chez Podeliha.
Un déploiement imminent
Les loyers de ces maisons temporaires regroupées sous le nom Habiflex seront fixés entre 350 et 420 euros. Ces dernières se situent sur un emplacement mis à disposition par la commune. "Nous avions du foncier qui est destiné dans quelques années à de l'urbanisation, on a pensé bon d'y placer ce projet de maisons temporaires", explique le maire de Chanverrie.
L'initiative sera effective dans très peu de temps. En effet, ces habitats verront leurs premiers locataires arriver au début du mois de décembre 2022. Un impact direct, qui aura coûté la somme de 10 000 euros à la commune, principalement investie pour rendre viable la parcelle de terrain accordée.
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