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Immobilier : vivre dans une "tiny house" ou mini-maison, le choix de la sobriété

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Immobilier : vivre dans une "tiny house" ou mini-maison, le choix de la sobriété
Article rédigé par France 2 - S.Broomberg, F.Bohn, J.-B.Robert
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La "tiny house" a de nombreux avantages : elle coûte moins cher, mais bénéficie également d'un faible impact environnemental grâce à ses matériaux. Pour passer le cap, il faut être prêt à changer de mode de vie.

De loin, elle ressemble presque à une maison de poupée. À l’intérieur, la tiny house de Francis Pézeron, à Peillac (Morbihan), a tout d’une grande. "Il n’y a pas de sentiment de manque d’espace. Parce que c’est haut, parce que c’est lumineux, qu’on a une vue sur l’extérieur", assure Aurélie Brohan, sa compagne. Pour vivre de cet espace de 15 m² au sol, il vaut mieux adopter un mode de consommation minimaliste. "On consomme moins, on consomme mieux et on consomme différemment", observe Francis Pézeron. 

De 25 000 à 100 000 euros

Sa tiny house est raccordée à l’eau et l’électricité du village, mais il a fait construire son propre système d’épuration. Francis cultive son potager en permaculture. Sa maison est installée sur la partie constructible de son terrain. Il n’a pas besoin de permis de construire, mais d’une autorisation préalable de travaux. Une tiny house coûte de 25 000 euros, quand on la construit soi-même, à 100 000 euros pour du sur-mesure. 

À Plessé (Loire-Atlantique), les tiny houses poussent comme des champignons. L’habitat léger est ici un projet porté par la mairie. Le terrain sera la propriété de la mairie, et les habitants n’auront qu’à payer la construction de la maison. 

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