Hausses d'impôts : qui va devoir payer ?

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Le nouveau ministre de l’Économie veut plus de justice fiscale et tend la main à la gauche dont il recevait les représentants ce lundi. Une manière de tenter d’éviter la censure. En tout cas, ce sont bien les plus aisés qui vont devoir payer plus d’impôts.
Hausses d'impôts : qui va devoir payer ? Le nouveau ministre de l’Économie veut plus de justice fiscale et tend la main à la gauche dont il recevait les représentants ce lundi. Une manière de tenter d’éviter la censure. En tout cas, ce sont bien les plus aisés qui vont devoir payer plus d’impôts. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - M.Justet, L.Vial, J.Blondel, C.Ricco
France Télévisions
Le nouveau ministre de l’Économie veut plus de justice fiscale et tend la main à la gauche dont il recevait les représentants ce lundi. Une manière de tenter d’éviter la censure. En tout cas, ce sont bien les plus aisés qui vont devoir payer plus d’impôts.

À Bercy, Éric Lombard à l'Économie, Amélie de Montchalin aux Comptes publics. Nouvelle équipe, nouveau budget à voter, mais qui va payer ? Pour les classes moyennes, pas de hausses d’impôts sur le revenu au programme cette année. Le barème devrait être réindexé sur l’inflation lors du vote de la loi de finances pour éviter que 600 000 contribuables ne deviennent imposables. Pas de hausse de la TVA non plus, ce qui aurait pu pénaliser la classe moyenne. Mais ce choix du gouvernement prive l’État de plusieurs milliards d’euros de recettes fiscales.

"Épargner les classes moyennes des augmentations de prélèvements signifie qu’il faut trouver des recettes fiscales ailleurs ou des économies ailleurs. La question est de savoir si ces recettes fiscales ailleurs ou ces économies n'affecteront pas la classe moyenne", avertit Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et prévision de l’OFCE.

L’État veut récupérer huit milliards d’euros

Pour remplir les caisses, les plus touchés seront les foyers aisés. Comme son prédécesseur, le ministre de l’Économie souhaite une contribution exceptionnelle, mais la forme reste encore à définir. Gain espéré : 2 milliards d’euros. De la justice fiscale selon Éric Lombard et un prérequis pour négocier avec la gauche. Les grandes entreprises seront aussi mises à contribution avec une possible surtaxe temporaire sur leurs bénéfices. L’État voudrait récolter huit milliards d’euros cette année.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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