Impôts : "Le mal français c’est le désarmement fiscal", estime Sophie Taillé-Polian, députée Génération.s du Val-de-Marne
Alors que les comptes publics sont dans le rouge, Michel Barnier a ouvert la porte à une hausse des impôts pour "les plus aisés" et pour "les grandes entreprises". "Je crois que le mal français ces dernières années, c'est le désarmement fiscal. Les politiques qui ont été mises en œuvre visaient à désarmer l'État face aux plus riches et donc atteindre la vitalité et la capacité des services publics à répondre aux besoins de la population. C'est ce mal français là qu’il faut arrêter. Il faut reconsolider ce qui fait la richesse de notre pays à savoir les services publics, ce qui fait aussi partie très profondément du pacte républicain", explique Sophie Taillé-Polian, députée Génération.s du Val-de-Marne.
"Une réponse trop facile"
"Nous sommes l'un des pays où le taux de prélèvements obligatoires est peut-être le plus significatif ou le plus important. En tout cas dans l'espace européen. Un pays où malheureusement la solution la plus facile est toujours la hausse de la fiscalité. Je trouve que c'est une réponse qui est trop facile justement. La première des priorités c'est de désépaissir un petit peu le mammouth et de faire des économies des économies de fonctionnement", répond Arnaud Péricard, maire Horizons de Saint-Germain-en-Laye.
Retrouvez l’intégralité du duel dans la vidéo ci-dessus.
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