Suppression de la taxe d'habitation : qui sont les gagnants et les perdants ?
Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a détaillé mercredi 19 juin les contours de la suppression de la taxe d'habitation. La journaliste Alexandra Bensaïd fait le point sur le plateau du 20 Heures.
C'était une promesse du gouvernement d'Édouard Philippe : supprimer la taxe d'habitation. Un cadeau fiscal non sans conséquence, puisqu'il génère un trou de 17 milliards d'euros dans les caisses de l'État. Un manque à gagner qu'il va falloir compenser. "17 milliards d'euros rendus d'ici 2022 (...) le message est très fort pour le pouvoir d'achat", indique la journaliste Alexandra Bensaïd.
Les départements, grands perdants
La mesure inquiète les communes et les mairies, qui voient une source de revenus disparaître. Elle doit être compensée par la taxe foncière réservée aux départements, qui eux obtiendront compensation grâce à une partie de la TVA. "Les maires s'inquiètent, mais sur le papier, gardent la main sur deux impôts locaux. A contrario, les départements avec la TVA, perdraient de l'autonomie financière", concède la journaliste. "Il y a aussi le contribuable qui sait qu'au bout de ce système de vases communicants (...) pour financer la réforme il va falloir économiser ou payer. Pour le moment il n'y a aucun nouvel impôt de créé, c'est vrai, mais on a quand même entendu pour les anciens impôts que la base de calcul de la taxe foncière pourrait être réévalué après 2022", conclut Alexandra Bensaïd.
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