: Vidéo Taxation des multinationales : "Si la France n'avait pas agi, il ne se serait juste rien passé" assène Agnès Pannier-Runacher
Cent trente pays sont parvenus jeudi 1er juillet à un accord sur une réforme de la taxation des multinationales, prévoyant notamment la mise en place d'un impôt minimum sur les bénéfices "d'au moins 15%".
L'accord sur un nouveau système de taxation des multinationales, conclu jeudi 1er juillet sous l'égide de l'OCDE, "ne serait pas arrivé si la France n'avait pas été là", a assuré lundi 5 juillet Agnès Pannier-Runacher sur franceinfo. "Si le président de la République n'avait pas été extrêmement déterminé sur ce sujet-là, il ne se serait juste rien passé", insiste la ministre déléguée chargée de l’Industrie. Cet accord prévoit notamment un taux minimum d'impôt sur les sociétés d'au moins 15%.
"La première chose, c'est qui a mis le sujet sur la table ? C'est la France. Qui a fait la première taxation des plateformes numériques ? C'est la France. Qui a quelque part créé le débat au plan international ? Au niveau de la Commission européenne, au niveau du G7, au niveau de l'OCDE ? C'est la France", s'enthousiasme Agnès Pannier-Runacher. "Qu'est ce qui s'est passé derrière ? Plusieurs pays se sont engouffrés dans la brèche ouverte et ont imposé les plateformes numériques sur des législations nationales", remarque la ministre déléguée chargée de l’Industrie.
"Par stratégie d'alliés, nous obtenons la validation par Joe Biden et il est plus facile d'obtenir ce type d'accord avec les Etats-Unis à bord", admet Agnès Pannier-Runacher. "Mais sachons reconnaître quand même que si la France n'avait pas agi, si le président de la République n'avait pas été extrêmement déterminé sur ce sujet-là, il ne se serait juste rien passé. C'est ça la réalité", assène la ministre déléguée chargée de l’Industrie.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.