Cet article date de plus de trois ans.

Automobile : le boom du marché des voitures reconditionnées

Publié
Temps de lecture : 1min
Automobile : le boom du marché des voitures reconditionnées
Automobile : le boom du marché des voitures reconditionnées Automobile : le boom du marché des voitures reconditionnées
Article rédigé par France 2 - O.Poncelet, N.Ramaherison, P.Caron, E.Noël
France Télévisions
France 2

Après les machines à laver et les téléphones portables, les fabricants automobiles se tournent à leur tour vers le reconditionné, c'est-à-dire la remise à neuf de véhicules d'occasion pour les revendre. Renault a récemment transformé son site de Flins-sur-Seine (Yvelines) pour en faire une usine de seconde main.

Carrosserie, peinture, mécanique : il faut huit jours à Renault pour reconditionner un véhicule d'occasion. Une reconversion pour l'usine de Flins-sur-Seine (Yvelines) qui doit arrêter de produire des véhicules en 2024. Les ouvriers ont quitté les chaînes de montage pour faire de la réparation. En trois mois, 1 500 voitures ont été remises à neuf. L'occasion est l'avenir : "Les voitures de plus de 100 000 kilomètres auraient précédemment été détruites, maintenant elles sont réparées pour être revendues", explique Gilles Meriadec, directeur commercial chez Renault.

Un chiffre d'affaires en hausse de 42%

La marque au losange n'est pas le seul constructeur automobile à se tourner vers l'économie circulaire. Peugeot Stellantis le fait également via sa filière Aramisauto. Les clients ne manquent pas pour les véhicules remis à neuf à des prix attractifs."C'est moins cher et on est sûr qu'elle a été entièrement révisée, donc c'est rassurant", indique une cliente. Toutes les occasions reconditionnées disposent d'une garantie "d'un an ou de 15 000 kilomètres", précise Olivier Wertheimer, directeur d'une agence Aramisauto. Le marché en pleine croissance : pour le groupe Peugeot Stellantis, le chiffre d'affaires de la vente de véhicules reconditionnés a progressé de 42% en un an.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.