Mine de tungstène en Ariège : le projet de réouverture divise les riverains
À Couflens, dans le sud-ouest du département de l'Ariège, les avis divergent. Certains habitants du village scrutent de près la mine de tungstène, espérant une réouverture prochaine. D’autres militent depuis dix ans pour faire tomber le projet. Les deux camps ont leurs raisons.
Ces derniers craignent surtout les déchets miniers, notamment l’amiante, alors que d’autres s’attendent à la création d’emplois dans le village. Toutefois, pour Jacques Renoud, maire adjoint de Couflens et l'un des co-présidents de l'association Stop Mine Salau : “Les mines sont aujourd’hui de plus en plus automatisées. Il n’y aura donc pas une grande quantité d’emplois qui vont être créés”.
Un choix stratégique
Aujourd'hui, la France importe 100 % de ce métal, principalement de Chine. Pour Jacques Soucasse, ancien salarié de la mine, le projet de réouverture du site de Salau (Ariège) pourrait mettre fin à cette dépendance. “Pourquoi on importe du tungstène de Chine alors qu’on a l'opportunité de l’exploiter sur place ?", s’interroge-t-il. Le projet est donc stratégique pour certains et inutile pour d'autres.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.