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Papeteries Condat en Dordogne : le blocage du site par les salariés levé après 17 jours

La suppression des 187 postes ainsi que la fermeture de la ligne 4 n'est pas remis en question. Les syndicats ont cependant obtenu de meilleures propositions pour notamment les départs à la retraite anticipée et évoquent une direction "bien moins arrogante" que lors des dernières rencontres.
Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Périgord
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Les grévistes et élus du personnel des papeteries de Condat (Dordogne) ont décidé de lever le blocage du site après 17 jours. (LAURIANE DELANOE / RADIO FRANCE)

Le blocage du site des papeteries de Condat, engagé depuis dix-sept jours par les salariés après l’annonce par la direction de la fermeture de la ligne 4 de l’usine de Condat-sur-Vézère (Dordogne) et la suppression de 187 postes, a été levé mercredi 13 septembre, rapporte France Bleu Périgord.

>> "Il y a une bonne affaire à faire" : plusieurs syndicats lancent un appel aux investisseurs pour sauver les papeteries Condat de Dordogne, menacées par un plan social

La levée du blocage a été votée à "une faible majorité", indique à France Bleu Périgord Philippe Delord, élu CGT chez Condat, après une rencontre mercredi matin entre la direction du site et les représentants des syndicats. Le contenu du plan social, à savoir la suppression de 187 postes ainsi que la fermeture de la ligne 4, n'est pas remis en question.

Des réunions de négociation prévues

En revanche, les syndicats ont obtenu de meilleures propositions pour les départs à la retraite anticipée des plus anciens salariés et une meilleure prime pour les autres salariés licenciés. Les salariés à moins de deux ans de la retraite pourront partir avec un chèque qui correspond à 70% de leur salaire brut des trente derniers mois travaillés, une hausse de 5% par rapport à la dernière proposition. Les salariés licenciés toucheront une prime de 500 euros par année d'ancienneté, une prime 2,5 fois plus élevée que lors de la dernière proposition.

L'élu CGT Philippe Delord évoque une direction "bien moins arrogante" que lors des dernières rencontres. Les syndicats auront maintenant rendez-vous deux fois par semaine pour des réunions de négociation. La prochaine est programmée lundi 18 septembre.

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