: Vidéo Retrait de l'offre de Fiat sur Renault : les discussions "pourraient reprendre dans les prochains temps", assure Gérald Darmanin
Après l'annonce de la décision de Fiat-Chrysler Automobiles (FCA) de retirer son projet de fusion de 30 milliards d'euros avec Renault, Gérald Darmanin, le ministre du Budget, assure jeudi sur franceinfo que les discussions pourraient reprendre.
Les discussions "pourraient reprendre dans les prochains temps, on verra bien. Il ne faut pas fermer la porte, il faut continuer à travailler", a déclaré jeudi sur franceinfo Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, après le retrait dans la nuit de l'offre de fusion avec Renault par Fiat-Chrysler.
"Demander du temps pour un mariage c’est normal, estime Gérald Darmanin. Un peu de réflexion permet sans doute de mieux comprendre la mariée". "Si demain Fiat revient à rediscuter, je suis certain que par la voix de Bruno Le Marie nous continuerons les discussions", poursuit le ministre de l'Action et des Comptes publics.
"C'était normal d'attendre"
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a pris acte de la décision de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) . Le groupe italo-américain a justifié dans la nuit cette décision inattendue - alors qu'un accord semblait se dessiner - par le fait que les "conditions politiques en France" n'étaient pas réunies. "Nous assumons de nous donner le temps nécessaire et approprié pour travailler", assure le cabinet de Bruno Le Maire.
"Ce qu’on attend de l’Etat français, indique Gérald Darmanin, c’est de protéger l’emploi industriel en France. L’Etat français a demandé des garanties, si elles ne sont pas réunies nous le regrettons. C’était normal d’attendre que ces garanties soient respectées." "Il faut protéger des emplois industriels français, insiste Gérald Darmanin. Si on ne l'avait pas fait et que dans quelques mois nous nous serions tous aperçus qu'il y avait des restructurations et des emplois en moins en France, vous auriez dit 'vous n'avez pas protégé les intérêts des Français et des emplois français'. La France elle défend les intérêts français."
"Beaucoup d'emplois demain pourront sans doute être créés"
Selon le ministre, Renault ne va pas payer la fin des discussions avec Fiat-Chrysler : "Je crois que Renault va pouvoir continuer à travailler, faire des coopérations et sans doute répondre à l'industrie automobile de demain, de la batterie électrique et aux véhicules autonomes." "Il y a quelque chose d'incroyable qui va se passer dans cette industrie et beaucoup d'emplois demain pourront sans doute être créés, conclut le ministre du Budget. Je suis personnellement très attaché à l'industrie et je suis très heureux qu'il y ait une industrie un peu patriotique qui fait attention aux intérêts français."
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