Inflation alimentaire : huile, pâtes, volaille... Quels sont les produits dont le prix baissera en juillet ?
Une bonne nouvelle pour le porte-monnaie. "Dès le 1er juillet", le prix d'"un certain nombre de produits [alimentaires] vont baisser visiblement", a promis Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce, mercredi 28 juin.
Lors des questions d'actualité au gouvernement, au Sénat, elle a notamment cité "l'huile de tournesol, les pâtes, la volaille, les produits de 'snacking', le vinaigre, le thé". Plusieurs marques nationales, comme Danone ou Panzani, ont déjà annoncé des réductions. Un soulagement pour les Français, alors que l'inflation alimentaire sur un an s'est établie à 14,1% en mai, selon l'Insee.
"Les industriels ne veulent pas renégocier"
Début juin, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait promis que le prix de centaines de produits alimentaires baisserait à partir de juillet, en vertu d'un engagement pris par 75 grands industriels de l'agroalimentaire pour rouvrir les négociations commerciales avec les distributeurs.
Mais, depuis, plusieurs enseignes ont assuré que les industriels rechignaient à discuter, faisant craindre un report des baisses de prix annoncées. "Une poignée de fournisseurs montre des signes, mais très peu", a ainsi regretté, mercredi, le patron de Système U, Dominique Schelcher, sur Radio Classique. "On commence à parler peut-être de promotions mais on n'a rien de significativement concret", s'est-il désolé. Les industriels "nous proposent des cachous, des petits bouts de sucrettes, des petites remises, des promotions, mais ils ne veulent pas renégocier les accords", a renchéri Michel-Edouard Leclerc, le président des centres E.Leclerc, le même jour sur franceinfo.
Des hausses de prix sur certains produits
Interrogée à ce sujet, Olivia Gégoire a confirmé jeudi que des négociations étaient "en cours". Mais sur certains produits, comme "le sucre, le porc, la charcuterie", il faudra effectivement patienter. Leur prix pourrait même continuer d'augmenter, car "les cours de matières premières continuent à être élevés".
Idem pour le lait, avait prévenu dès le début du mois de mai sur franceinfo, Xavier Huard, PDG de la Fédération nationale des industries laitières (Fnil). "Les coûts de production et de transformation des produits laitiers, tels qu'on les constate dans nos entreprises, ne baissent pas", a-t-il justifié, expliquant vouloir "maintienir un prix du lait élevé payé aux producteurs".
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