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Hausse du prix du carburant : les stations-service indépendantes "ne peuvent pas vendre sans marge" et demandent un "effort de solidarité"

Les distributeurs de carburant se réunissent mardi 12 septembre au ministère de la Transition écologique pour réfléchir aux moyens de faire baisser les prix à la pompe.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Une station-service de Faches-Thumesnil (Nord), le 10 août 2023. Photo d'illustration. (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Une station-service indépendante "ne peut pas vendre sans marge", a déclaré mardi 12 septembre sur franceinfo Frédéric Plan, délégué général de la Fédération française des combustibles, carburants et chauffages, qui représente 2 000 entreprises indépendantes liées à la distribution de carburants. La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, réunit dans la matinée du mardi 12 septembre les distributeurs de carburant, de l’Ufip Énergies et Mobilités et de la grande distribution pour réfléchir aux moyens de faire baisser le prix des carburants. Le gouvernement demande aux distributeurs un "effort de solidarité" significatif.

>> Pourquoi une nouvelle ristourne sur le prix du carburant n'est pas prévue

Les stations-service indépendantes ne peuvent "pas vendre sans marge". "Il faut faire fonctionner les stations-service, payer les factures d'électricité, l'entretien des matériels, donc la vente de carburants aux stations-service sans marge, ce n'est pas possible, ça n'existe pas", a répondu Frédéric Plan. Les opérations à prix coûtant sont possibles pour les enseignes de la grande distribution qui répercutent les baisses du prix du carburant sur d’autres produits. Mais c’est "totalement impossible", pour les stations-service indépendantes, dit-il.

En ces temps de rigueur budgétaire, il n’est plus question pour le gouvernement de financer une ristourne sur le prix du litre d’essence. "On n'a pas entendu parler du chèque carburant" suggère Frédéric Plan. Celui-ci était réservé aux Français les plus démunis qui utilisaient leur voiture pour aller travailler. "Ce sera au moins un des sujets de nos échanges", a-t-il dit. Le chèque carburant n'avait pas été un franc succès. Seulement 4 millions de Français en avait fait la demande sur les 10 millions qui en avaient le droit.

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