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L'inflation va grimper à 7% en début d'année 2023 selon l'Insee

D'après l'institut, cette hausse est due à la fin de la ristourne sur le prix des carburants et à l'augmentation des prix de l'énergie prévue en janvier et février prochains.
Article rédigé par franceinfo
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Uns station service en Gironde, en novembre 2022 (Photo d'illustration). (STEPHANE LARTIGUE / MAXPPP)

Après une hausse des prix mesurée à 6,2% sur l'année 2022, l'inflation devrait s'établir à 7% en début d'année 2023, d'après les chiffres communiqués par l'Insee dans sa note de conjoncture publiée jeudi 15 décembre.

Pour l'institut, cette hausse sera provoquée par la fin de la ristourne générale sur le carburant au début du mois de janvier, ainsi que par la "hausse programmée des prix du gaz et de l'électricité", plafonnés en janvier et février à 15%. En 2022, les hausses des tarifs de l'électricité étaient bloquées à 4% pour les particuliers, et les tarifs du gaz gelés. Dans ses perspectives, l'Insee estime qu'à partir du printemps "l’inflation d’ensemble pourrait néanmoins refluer", avec une prévision de +5,5% pour le mois de juin.

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Des créations d'emplois attendues en 2023

La croissance va passer dans le rouge pour cette fin d'année, avec un recul estimé à - 0,2% au dernier trimestre "sous l’effet d’une production industrielle en recul et d’une activité atone dans les services". L'institut pointe également "des effets a priori ponctuels des grèves dans les raffineries et du manque de disponibilité du parc nucléaire" français.
En 2022, la croissance s'élèvera à + 2,5%, avec une prévision à + 0,4% à la mi-2023. Mais l'Insee le précise, "ce scénario de prévision fait l’hypothèse d’absence de délestages électriques cet hiver, et d’un rebond progressif de la disponibilité du parc nucléaire français". Le manque de disponibilité aurait d'ailleurs coûté 0,4 point de PIB à la France en 2022.

D'un autre côté, l'emploi "ne laisse pas d'étonner par sa vigueur, plus soutenue que celle de l'activité", souligne l'Insee, avec 230 000 emplois créés au premier semestre, 180 000 au second et 50 000 attendus au premier semestre 2023. Cependant, "compte tenu du scénario envisagé pour l'activité, l'emploi ralentirait au cours des prochains trimestres" et le taux de chômage devrait rester stable, autour de 7,3% en juin 2023.

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