Pâques : le chocolat subit également l’inflation
C’est l’heure du choix pour cette mère de quatre enfants. Sur les rayons de cette supérette marseillaise, hérissons, poules et lapins en chocolat ont fait leur apparition. C’est tentation contre raison. "On va devoir un petit peu serrer la ceinture", raconte-t-elle. Le gérant, lui, s’attend déjà à vendre moins de chocolats cette année. Il l’a constaté, les clients sont beaucoup plus regardants sur les étiquettes. "Les clients en prennent moins et de plus petite taille", résume Yannick Beganton.
Deuxième moment le plus important pour les chocolatiers
Dans cette chocolaterie artisanale d’Île-de-France, on a dû faire face à la flambée du prix de l’énergie et des matières premières. "Tout ça fait que la hausse tarifaire on ne peut pas l’absorber entièrement", résume Christophe Bertrand, gérant de La reine Astrid à Savigny-sur-Orge (Essonne). Ici, on tient à contenter toutes les bourses. Ces clients veulent faire plaisir à leurs petits-enfants : "On préfère avoir quelque chose de qualité plutôt que beaucoup et moins bon." Avec Noël, Pâques est le deuxième moment le plus important pour les chocolatiers.
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