Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo Rentrée 2023 : le ministre de la Ville Olivier Klein veut "travailler à une procédure qui ferait que dans les quartiers populaires les enfants aient tous leurs fournitures"

Publié
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le ministre délégué à la Ville et au Logement veut élargir une initiative mise en place à Clichy-sous-Bois, la ville dont il est le maire. 

"J’ai envie de travailler avec le ministre pour la rentrée 2023 à une procédure qui ferait que dans les quartiers populaires les enfants aient tous leurs fournitures", en plus de l'allocation de rentrée scolaire, a déclaré vendredi 26 août sur franceinfo Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement.

A Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, ville dont Olivier Klein est le maire, "cela fait trois ans qu’à la rentrée tous les enfants du CP au CM2 vont avoir sur leur table l’ensemble du trousseau nécessaire". Clichy-sous-Bois n'est pas la seule ville à le faire, "il y a des maires qui ont déjà commencé à le faire, d'autres y réfléchissent".

Pour mettre en place la gratuité des fournitures, il faut "y travailler dans les quartiers populaires, en politique de la ville, les cités éducatives, on pourrait le faire avec les parents, les enseignants parce qu'il faut définir ce trousseau." A Clichy, "c’est la ville qui achète, cela coûte à peu près 30 euros par enfant, on est soutenu par l’Education nationale et le ministère de la politique de la ville. Avoir ce trousseau sur la table cela a une force symbolique, d'équité", a insisté Olivier Klein.

L'allocation de rentrée scolaire, "c'est tout sauf de l'abondance"

L'utilisation de l'allocation de rentrée scolaire devrait être encadrée estiment les Républicains qui ont déposé une proposition de loi. "Je n'en peux plus de cette suspicion. Elle rentre dans des porte-monnaie déjà bien creux, a réagi Olivier Klein. Que les gens aient besoin de cette allocation pour faire leurs courses, acheter le goûter ou les fournitures scolaires, d'une certaine manière cet argent ils en ont besoin." Et pour le ministre, il n'est pas question d'abondance. "Permettre aux enfants d’étudier dans les meilleures conditions possibles, de manière juste et équitable, c’est tout sauf de l’abondance, c'est de la justice."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.