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La France et l'Allemagne souhaitent une "accélération" des procédures pour déficit excessif au sein de l'UE

C'est ce qu'a déclaré mercredi Christine Lagarde, qui s'exprimait à Bercy aux côtés de son homogue allemand Wolfgang Schäuble, à l'issue d'un entretien bilatéral.Pour les deux ministres de l'Economie, "ce qui compte le plus aujourd'hui, c'est l'engagement des Etats à respecter les dispositions du pacte de stabilité et de croissance".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Christine Lagarde et Wolfgang Schaeuble, le 21 juillet 2010. (AFP - François Guillot)

C'est ce qu'a déclaré mercredi Christine Lagarde, qui s'exprimait à Bercy aux côtés de son homogue allemand Wolfgang Schäuble, à l'issue d'un entretien bilatéral.

Pour les deux ministres de l'Economie, "ce qui compte le plus aujourd'hui, c'est l'engagement des Etats à respecter les dispositions du pacte de stabilité et de croissance".

Le pacte de stabilité européen limite le déficit public de chaque Etat membre à 3% du produit intérieur brut (PIB), un seuil actuellement dépassé par une grande majorité des pays de l'Union européenne.

Des sanctions financières
Les discussions, qui faisaient suite à la participation de Wolfgang Schäuble au conseil des ministres, une première historique, ont aussi porté sur la possibilité d'infliger des "sanctions à caractère financier, notamment sous la forme d'un dépôt que devra effectuer un Etat membre défaillant", a ajouté la ministre française.

A l'issue du conseil des ministres, Paris et Berlin ont signé une lettre commune dressant la liste de leurs propositions "pour améliorer la gouvernance économique européenne", destinée au président de l'UE Herman Van Rompuy, ont précisé les deux ministres des Finances.

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