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La reconduction d'Anne Lauvergeon à la tête du groupe nucléaire public est quasi acquise, selon la radio BFM Business

Pour autant, la présidente sortante du directoire d'Areva devra accepter la nomination d'un numéro 2 "compatible" avec l'autre grand groupe nucléaire français, EDF. Objectif: que la filière nucléaire française ne parle que d'une seule voix.Anne Lauvergeon a souvent eu des relations difficiles avec l'Elysée et le patron d'EDF, Henri Proglio.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié
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Anne Lauvergeon à Paris le 3 mars 2011 (AFP - ERIC PIERMONT)

Pour autant, la présidente sortante du directoire d'Areva devra accepter la nomination d'un numéro 2 "compatible" avec l'autre grand groupe nucléaire français, EDF. Objectif: que la filière nucléaire française ne parle que d'une seule voix.

Anne Lauvergeon a souvent eu des relations difficiles avec l'Elysée et le patron d'EDF, Henri Proglio.

Des rumeurs d'éviction d'Anne Lauvergeon circulent depuis des mois sur fond de conflits récurrents entre Areva et EDF.

Selon BFM, elle devrait son repêchage in extremis à la crise provoquée par le drame de la centrale de Fukushima (Japon). Mais aussi à sa parfaite connaissance des dossiers et au fait qu'elle ait "mis de l'eau dans son vin".

Dans la situation présente, il n'est pas question de mettre un néophyte à la tête du grand groupe nucléaire public, précisent plusieurs sources proches de l'Elysée et des pouvoirs publics. Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, avait estimé il y a dix jours que cette reconduction était un scénario "envisageable".

Le deuxième mandat d'Anne Lauvergeon, 51 ans, qui préside Areva depuis 11 ans, prend fin en juin.

La plus grosse partie du capital d'Areva est détenue par le CEA (Commissariat à l'énergie atomique), qui en contrôle 73 %. Les autres actionnaires sont l'Etat français (10,2 %), le Koweït (4,8 %), la Caisse des dépôts (3,3 %), et EDF notamment (2,2 %).

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