Le carburant au plus bas depuis 2008 : pourquoi ça devrait durer
En un an, le baril de pétrole a perdu la moitié de sa valeur et tout se conjugue pour maintenir les prix à la baisse. D'abord parce que la demande ralentit dans les pays émergents et en particulier en Chine, premier importateur mondial de pétrole brut. Et surtout, les Américains inondent le marché de pétrole de schiste. Or pour maintenir ses parts, l'Arabie saoudite vient de dépasser les quotas de production fixés. "On a vu en juillet l'Arabie saoudite produire beaucoup de pétrole et mettre beaucoup de pétrole sur le marché. Ce qui a été une des causes de la chute des prix du pétrole en juillet" explique Jean-Louis Schilansky, le président du Centre hydrocarbures non conventionnels. "On a commencé le mois à 60 dollars le baril, on le termine à 50 dollars le baril" .
Le retour du pétrole iranien anticipé
Cet excèdent de 2 à 3 millions de baril par jour, c'est environ une fois et demie la consommation d'un pays comme la France. Désormais les marchés anticipent également en 2016 le grand retour de l'Iran pays producteur, après la levée des sanctions internationales, bref un choc pétrolier à l'envers. Une bonne nouvelle pour les automobilistes, les prix du pétrole vont rester bas, quasiment personne ne prévoit de remontée des cours à moyen terme.
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