Le football français dans le rouge
130 millions d'euros de déficit pour la saison 2009-2010 - 114,1 millions pour la L1, 15,8 pour la L2 : le moins que l'on puisse dire, c'est que le football professionnel français n'est pas très en forme, si l'on en croit le rapport publié par la Ligue de football professionnel.
Le football, comme l'ensemble des secteurs économiques, a été frappé par la crise, explique le président de la Ligue, Frédéric Thiriez.
_ D'ailleurs, ajoute-t-il, le football européen est également à la peine : 103 millions de pertes en Allemagne, 4 milliards pour la Premier League anglaise !
Dans le détail, les mauvais élèves sont Lyon et Paris. Lyon (35,1 millions de déficit) et le PSG (21,9 millions) représentent à eu seuls près de la moitié des pertes. Arrivent ensuite Nancy (-13,5 millions), Sochaux (-11 millions) et Valenciennes (-10,8 millions).
En fait, seuls cinq clubs sont excédentaires - ils méritent à ce titre d'être cités : Lorient (2,8 millions de bénéfices), Bordeaux (2,2 millions), Montpellier (0,4 million), Boulogne - désormais en L2 (0,2 million) et Monaco (10.000 euros). Rennes est tout juste à l'équilibre.
Reste que, pour cette année, les clubs relèvent la tête. Ils ne tablent plus que sur un déficit de 10 millions d'euros. Mais la Ligue de football prévient déjà : les résultats des clubs seront “de nouveau très fortement tributaires des réalisations sur le marché des transferts”.
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