Le syndicat a accepté mercredi de signer le plan de redressement qui prévoit 482 suppressions de postes
Après des mois de conflit, l'organisation majoritaire de la compagnie de ferries SeaFrance, la CFDT, a fini par accepter l'accord négocié par un médiateur.
Il ouvre la voie à une recapitalisation de la société par son actionnaire unique, la SNCF s'est félicité Vincent Launay, directeur général adjoint de SeaFrance, un satisfecit loin d'être partagé.
"C'est un accord merdique. C'est une médiation qui a échoué. J'ai honte pour le médiateur. A mon avis, il n'était pas neutre", a déclaré à l'AFP Stéphane Hunetz, permanent syndical à Calais. Il a justifié la signature du plan de redressement par le résultat d'une consultation des salariés mardi, favorable au projet à une très courte majorité (562 voix pour, 560 contre). "On respecte le référendum", a déclaré M. Hunetz.
La direction et les autres syndicats de l'entreprise avaient déjà approuvé le compromis du médiateur.
Le syndicat majoritaire a prévenu qu'il se battrait de nouveau dès le mois de janvier sur la question des salaires, laissant planer la menace d'une grève.
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