Les bourses en Asie encore sous pression, l'Europe rebondit

Au lendemain du "lundi noir" sur les places boursières de la planète, la glissade s'est poursuivie mardi matin à la bourse de Shanghai. Shanghai, dont le plongeon de 8,5% avait entraîné lundi dans sa débâcle les marchés boursiers mondiaux, a ouvert mardi sur un nouveau recul de 6,41%, au plus bas depuis le mois de décembre dernier, et a clôturé sur un plongeon de 7,63%. La bourse de Shanghai a désormais effacé tous ses gains de l'année, s'enfonçant sous son niveau du 31 décembre 2014.

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En Chine, ce mardi matin, à Pékin dans les salles de courtage pour les boursicoteurs chinois, l'humeur est au "wait and see", passive, majoritairement même si certains retirent toutes leurs billes. C'est ce que constate notre correspondant sur place : 

Les autres bourses asiatiques et européennes se reprennent

Les autres grands marchés asiatiques se sont repris quelque peu mardi avant de replonger. Tokyo a clôturé en baisse de près de 4%, au plus bas en six mois et Hong Kong perdait 0,37% en séance. En revanche, Séoul finissait la journée sur un gain de 0,92% et Sydney de 2,72%.

De même, les bourses européennes retrouvaient des forces et rebondissaient à l'ouverture : Francfort prenait 1,31%, Paris 1,89%, Londres 1,30%, Madrid 0,96% et Milan 1,39%. Athènes a également rebondi de 5,31% une demi-heure après son ouverture, au lendemain de son plongeon de 10,54%, dans le sillage de Wall Street et des autres places boursières européennes.

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La Chine "a des ressources considérables" selon Hollande

"J'espère que les autorités chinoises vont prendre des mesures appropriées pour stabiliser l'économie, qui a un fort impact sur la croissance mondiale ", a déclaré mardi devant la presse le ministre japonais des Finances, Taro Aso. De son côté François Hollande a indiqué lors d'un déplacement à Berlin que la Chine était suffisamment solide pour surmonter l'épreuve : "la Chine est un grand pays, c'est la deuxième économie du monde, c'est l'une des plus compétitives, elle a des ressources considérables ", a-t-il dit.

"Toute économie à un moment peut avoir des difficultés, elle trouvera les réponses en son sein, et l'économie mondiale est suffisament solide pour avoir des perspectives de croissance qui ne sont pas simplement liées à la situation en Chine ", a ajouté le chef de l'Etat.