Les bourses européennes se sont repris jeudi, stimulées par le projet de conclusion du sommet de l'UE à Bruxelles
L'euro a bondi face au dollar. Il se ressaisissait avec vigueur, en cours de séance.
La Bourse de Paris a terminé jeudi sur une hausse de 1,66%, avec un CAC 40 à 3.754,60 points. La Bourse de Milan a clôturé sur un bond de 3,76%, la Bourse de Francfort a clos en hausse de 0,95% et Londres a terminé en hausse de 0,79%.
L'euro accélérait sa forte hausse jeudi, franchissant brièvement le seuil de 1,44 dollar, toujours soutenu par les premières indications sur le projet d'accord au sommet de Bruxelles.
Autant de signes qu"un possible 2e plan de sauvetage pour la Grèce déclaré par les 17 chefs d"Etat et de gouvernement, , rassure les marchés.
Les représentants des pays au sommet s"orientent vers un défaut partiel de la Grèce et vers une refonte des fonds de soutien à la zone euro (FESF).
Ceci lui permettra d"agir de manière préventive, de recapitaliser les banques ou de racheter des obligations sur le marché secondaire afin de .
La possibilité d'un défaut partiel de la Grèce, déclenché par un rachat ou un échange de titres de dette, est désormais au coeur des discussions entre dirigeants de la zone euro à Bruxelles.
A la hausse
Le secteur bancaire réagit particulièrement bien à l'évolution de ces négociations. Les valeurs bancaires grecques saluent à la hausse les anticipations d'adoption d'un nouveau plan d'aide à la Grèce qui permettrait de couvrir les besoins de financement du pays jusqu'en 2014.
L'indice du secteur bancaire européen bondit de 4,19%.
L'indice de volatilité en Europe baisse dans la foulée de 8,7%.
Les Bourses européennes entraînent dans leur sillage les marchés américains, également gagnés par cet élan d'optimisme.
En prélude à ce sommet, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont défini mercredisur un nouveau plan de sauvetage grec, qui comprend une participation du secteur privé, à l'issue de sept heures de discussions "très serrées", selon des membres de la délégation française.
Prudence
Toutefois, les intervenants restent prudents, estimant qu'il faut attendre le détail du projet pour tirer des conclusions.
"Cela irait dans le bon sens. On parle d'allonger la maturité et de réduire les taux", commente Yann Lepape, analyste gérant chez Oddo Asset Management. "Mais il faut voir si c'est une solution complète ou partielle, est-ce que l'on va devoir remettre le sujet sur le tapis dans un an ? Je ne peux pas dire pour l'instant si le marché va réagir durablement positivement."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.