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"Les déficits structurels menacent l'économie"

Les déficits structurels atteignent un niveau pouvant compromettre l'économie nationale, a déclaré François Fillon
Article rédigé par France2.fr
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Les déficits structurels atteignent un niveau pouvant compromettre l'économie nationale, a déclaré François FillonLes déficits structurels atteignent un niveau pouvant compromettre l'économie nationale, a déclaré François Fillon La maîtrise des finances publiques est un "combat décisif", a dit le Premier ministre lors d'un discours devant des chefs d'entreprise, alors que le ministère de l'Economie prévoit une explosion du déficit public à au moins 7% du PIB en 2009.

Il n'y aura ni politique de rigueur ni hausse des prélèvements obligatoires, a-t-il assuré.

Un choix fait pour ne pas briser la reprise lorsqu'elle se présentera.

"Je le dis clairement, nos déficits structurels doivent être combattus sérieusement et courageusement", a-t-il déclaré. "Ils atteignent aujourd'hui des niveaux qui peuvent compromettre la survie même de nos systèmes économiques si nous ne parvenons pas à les maîtriser."

Les dépenses structurelles doivent donc être "scrutées, évaluées et si possible réduites", a insisté François Fillon, selon qui "l'ère de la facilité est terminée".

Nous allons nous battre pour réduire les dépenses de l'Etat parce que si nous ne le faisons pas alors, nous continuerons d'augmenter un endettement qui pèse lourdement sur la compétitivité économique de notre pays", a-t-il ajouté.

Les bons et les mauvais déficits


Comme le président Nicolas Sarkozy, François Fillon a fait la distinction entre bons et mauvais déficits. Selon lui, "certains déficits" sont "nécessaires" pour préparer la croissance future.

"Les sacrifier serait totalement suicidaire", a lancé le Premier ministre, qui a cité les dépenses d'investissement et celles liées à la politique de relance.

Le gouvernement, qui envisage de lancer un grand emprunt pour financer ces investissements d'avenir, doit notamment s'intéresser aux secteurs technologiques, à la formation, l'innovation et la recherche, a-t-il dit, à deux jours d'un séminaire gouvernemental convoqué à Matignon pour définir ces priorités.

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